C’était en été 2019
3 ans déjà. J’avais été initié à la vie comme à la mort reliée à la naissance dans pleins de sens analogiques. J’avais été initié aux cycles au-delà de chronos. J’avais été initié au sein de mon organe utérin sacré. Je rentrais en France alors que je le pouvais encore. Dans mon initiation Vie-Mort-Naissance, Elle avait été un support à chaque fois. Le nombre de mots échangés ne comptait pas, car écrire français n’était pas si simple pour Elle. C’est tout son Amour qui a fait la Différence. C’est une des plus grandes femmes de ma Vie. Elle a toujours cru en Moi. Chaque fois soutenue. Elle m’a porté dans son utérus en portant ma mère. Ma Neny Be ❤ Mamie Celle qui a donné naissance de la vie et de la mort plusieurs fois à Madagascar et en France. Son expérience est grande. Enterrer les placentas ne lui semble pas étrange puisque c’est ce qui a été fait avec ceux de ses enfants là bas dont ma propre mère. Allaiter longtemps n’est pas non plus anormal, elle sait ce qu’il en est. Enfanter un gros bébé n’a rien d’impossible. Se faire des bains de vapeurs pour l’utérus en postpartum est de coutume. La force de l’initiation, elle l’a connaît. Elle me l’a transmise. Elle m’a conté sa vie avec son regard et son coeur. Elle m’a parlé de son chemin. Elle m’a parlé de ses enfantements. Son histoire, je pourrais en faire un livre. Elle m’a aussi dit comme j’étais grande, le courage que je possédais de mes expériences. Elle sait de quoi nous parlons lorsque nous parlons d’enfantement, elle connaît le passage qu’elle a elle-même emprunté avec sa propre vérité et sa propre histoire. Nous sommes toutes les deux immigrantes, femme, mère, humaine. Nous avons créé nos familles loin de nos terres de naissance chacunes pour nos raisons mais il y a quelque chose qui se sait identiquement dans les émotions, les ressentis lorsque l’on se dit. Et puis, il y a eu cette statue. C’était en été 2019. C’était un geste d’une grandeur qui l’est encore plus à chaque accompagnement. Cette statue de cette Terre Malagasy encodée dans mon ADN, symbole de la maternité, m’a été transmise comme on remet un flambeau. “Elle est à toi, avec ton travail, avec ce que tu fais maintenant, elle est à toi, je l’ai ramené avec ta tante bébé quand je suis allée à Mada avec elle” C’était 30 ans avant. C’était son dernier enfantement. C'était le symbole de son pays ramené en France, terre migratoire. Car dans cette statue, la posture, ce corps, cette coiffure tressée, cette expression du visage et ses traits se trouvent la représentation de ces origines et ces savoirs malgaches, de la maternité multiculturelle qu’elle était en train de créer. Cette statue me rappelle à l’ancestralité. Cette statue est un symbole du flambeau transmis par ma lignée et de sa magie, sa médecine et ses savoirs dans toutes leurs forces pour que je me rappelle à Moi de chacun des pas qui ont précédé. C’est aussi une reconnaissance, un cadeau incroyable. Avec cette statue, ma lignée m’a vu. Ça me ramène à ce rêve début 2019, quelques mois avant de voir Mamie, où on me remettait ce flambeau. Cette remise, je l’ai vécu lors d’une constellation familiale 15 jours après ce rêve puis dans ce concret tangible cet été 2019 grâce à ma grand-mère. 3 ans après, nous voici en été 2022 et j’ai fais ce rêve. Ce rêve initiatique où ma plus grande peur a été vécu grâce à ma riche vie nocturne. Ce rêve où mon fils devient aveugle dans un accident puis meurt dans mes bras et me dit juste avant “Maman, tout est noir, je ne vois plus rien, est-ce que c’est la dernière fois que je te vois” puis tout s’effondre autour de moi. Tout. Je sens sa mort dans mes tripes , sa panique de ne plus voir dans mes veines. Le décor s’écroule mais tout est clair, tout devient si clair autour. Et alors il ne reste que lui et moi dans mes bras, dans cette clarté du rien, d’une réalité matérielle inexistante, cette clarté du Tout. Car là, il n’y a que lui et moi, dans la même posture exacte que la statue qui m’a été offerte. Lui, moi, la clarté et l’Amour. L’Amour ne meurt pas lui. La matérialité seule meurt. Alors je suis là avec lui, et je sais que mon initiation de ce cycle touche à sa fin. Car maintenant que tout est clair et que mes plus grandes peurs m’ont été enseignées et fait ressentir dans mes tripes et mes veines, je sais que grâce à ce personnage miroir de mon rêve, je me vois et que je me rappelle à l’Amour dans sa plus grande puissance immatérielle. C’était en été 2019. 1 an auparavant, mon fils a réouvert en grand la porte universelle, ma mamie m’a remis le flambeau ancestral des savoirs cosmiques malgaches qui illumineraient le chemin, Aimé, mon dernier m’y a projeté toute entière. Ma grande fille Isis, qui porte bien son nom, m’a rappelé à ma divinité pour marcher tout ce chemin. Et l’initiation a été tout un parcours dont je peux maintenant toucher à sa puissance d’Amour démultipliée. L’Amour dans tout, partout, en tout. L’AMOUR. Tiako ianao Neny Be, Misaotra ❤ www.tiffaladoula.com
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Depuis l’Allemagne, elle m’avait contacté.
Elle m’a choisi pour que je facilite sa cérémonie de naissance. Entre quelques suggestions, elle m’avait laissé carte blanche. Elle aimait les surprises et ensemble nous avons joué le jeu. D’une Terre à l’Autre, je l’ai rêvé. Depuis l’intérieur de mon Être, les réponses m’avaient été données. J’ai rêvé son rituel comme si j’y étais. Il m’avait clairement été montré. Pas soufflé, pas chuchoté. Pas de façon floue, brouillée ou sous forme de devinettes à reconstituer. Des images claires, des mots clairs, un rituel clair comme de l’eau de roche. Lorsque je me suis levée, je sentais la justesse mais je savais aussi ce que cela demandait. Car il s’agissait de livrer ses peurs. Pas des petites peurs. Il m’avait été dit qu’elle devrait livrer ses peurs les plus profondes. De celles qui l’habitent en dedans et que l’on ne dit pas vraiment. De celles qui nous forcent à dévoiler notre vulnérabilité et laissent place au cœur plutôt qu’au mental. Mais alors là, devant celles qui seraient présentes, sa mère, sa sœur, ses amies. Il faudrait que je puisse amener cela. Un contexte sécuritaire, un espace bienveillant dans quelque chose de nouveau pour certaines. Une cérémonie du cœur plutôt que l’habituel baby shower. Et puis, je me suis assise. Avec mon carnet et mon stylo. Et j’ai tout écrit. Le gel glissait sur la feuille avec une vibration d’Amour. Je me suis rappelée qu’elle m’avait fait confiance. Je me suis rappelée de son histoire. Car cet enfant, il lui a fallu un chemin de plusieurs années pour venir se loger au creux de son ventre. Un chemin de peines et de joies, de déceptions et de découvertes, de solitudes et d’entraide. De pleurs tristes et de pleurs joies. De rêves illusoires et de rêves manifestés. Et puis j’ai tissé, un mot à la fois, une ligne après une autre chaque étape de sa cérémonie jusqu'à ce rituel des peurs profondes. Et le jour J est arrivé. En vrai de vrai, nous nous sommes rencontrées. La fébrilité présente, nous avons échangé un colleux. Les clefs du chalet remisent en mains propres, elle est partie pendant que j’allais œuvrer. Oeuvrer à décorer, fleurir, instaurer l’énergie dans la pièce pour les accueillir une à une dans le cercle. Oeuvrer à déployer l’espace pour que les cœurs se dilatent, les oreilles entendent, les yeux voient. Je ne te parle pas d’entendre et de voir au quotidien. Je te parle d’entendre et de voir avec le cœur dans ce temps donné ou les minutes ne sont plus comptées. Une parenthèse de vie ou l’on célèbre la Vie. Dans tout cela, il fallait des cœurs prêts. Prêts à recevoir, à ouvrir. Des coeurs aimants et aimés. Et Elles sont arrivées. Chacune leur tour. Et la Cérémonie a commencé. Une prise de parole à la fois, un souvenir à la fois, une dose d’Amour à fois, elles se sont vues et entendues. Des larmes, il y en a eu. Mais ce soir-là, ce fut des larmes de joie. De joies et de libérations. De l’Amour, je ne t’en parle même pas. Y’a pas un seul diffuseur assez puissant pour envoyer cette dose dans une pièce. Car c’est à la pureté que nous avons touché. Et finalement, ses peurs, elle les a nommées. Chacunes de celles présentent les a portées à plus grand, supporté par un souvenir lui révélant ses forces et qualités pour qu’elle se rappelle à Elle-même. Et enfin, elles les ont portées dans ce bol d’eau salée du Bas du Fleuve qui lui manquait tant. Dans tout cela, j’aurais pu me tromper, j’aurais pu être à côté. Mais quand je l’ai revu: elle m’a dit : tu étais exactement là où il faut. Tu as visé juste. Et je lui ai doucement rappelé, que je n’ai rien visé, je l’ai rêvé et probablement que son âme avait connecté à la mienne pour me montrer. Mais là où j'ai visé, c’est d’Oser. Oser suivre mon intuition, mon rêve, m’en remettre à plus grand. Faire Confiance en cette justesse du cœur qui sait. Et je vous dis tellement merci de me choisir avec toute la confiance de me remettre vos histoires entre mes mains, mon coeur et mes rêves chaque fois, car cela c’est aussi grâce à chacun.e de vous que je peux le vivre pleinement. Une cérémonie, un rêve à déployer, un accompagnement, un soin énergétique à la fois. www.tiffaladoula.com | www.doulazine.com Elle: Véronic Parent Yoga Fertilité - suit là sur sa page ! Mention spéciale à Isabelle Challut, auteure de Rituels de femmes pour réenchanter la maternité pour le conte de la Femme Source de Vie que j’ai lu ce soir là. Vendredi, il y a plus d’une semaine déjà, nous donnions avec Chemins de traverse notre deuxième atelier intitulé: Toucher et Être touché.e par les chevaux et l’énergétique.
Et ce qui m’a particulièrement touchée, c’est cette photo. Cette photo de nous. Car la dernière photo que nous avions ensemble, Elle avait encore ses cheveux longs. C’était la fois où j’étais venue chez Elle pour les brosser avec ceux de son fils, les tresser ensemble pour ne faire qu’une natte de leurs deux coiffures. Prendre des photos de ses cheveux longs et ce rituel brossé tissé tressé. Tout cela avant de couper. Couper pour l’étape d’après afin que leur chute soit moins difficile. Pour Elle & ceux autour d’Elle. Puisque la maladie touchait tout son Monde autour. Et que ses cheveux étaient longs, vraiment longs ! Ces dernières photos ensemble avaient un goût de Mort possible face à la maladie. Des souvenirs à ancrer car on ne sait jamais, on ne sait pas. Même si on reste positif, plein d’espoirs, il y a un arrière goût dont personne n’était invulnérable. Ce possible silencieux par les mots se disait par les yeux, les câlins, les photos. Même si on savait que les miracles arrivaient, même si on sait que c’est possible, on sait aussi que tout est possible et cela teinte nos espoirs de nuances, d’un jour à l’autre, d’un traitement à l’autre. Ce vendredi, je me suis assise et j’ai pris une photo, sans penser à cela mais après je l’ai regardé avec recul. Surtout que cette journée, une triste nouvelle d’un décès près de chez moi se fit savoir, cela me donna un plus grand recul sur la vie, sa traversée à Elle. Cette fois, avec ses cheveux encore courts, et ses chevaux tout en hauteur près de nous, j’avais un souvenir de joie, de travailler en lien, unies. J’avais pris cette photo pour un souvenir plein de vie et sans questionner si cette photo serait la dernière. Alors ce vendredi, entourée de la brume, des chevaux, du soleil timide, des couleurs de chaque expérience de celles et ceux présent.e.s, des croyances, des nuances, j’ai été touchée. Touchée par la Vie qui se Vie et ce souvenir avec Elle qui en est rempli. Alors que sur ces Terres parmi le vivant, nous avons livré ensemble les offrandes de nos médecines déployées par nos cœurs reliés. Et en cet équinoxe qui arrive, je vous souhaite l’Amour de la Vie. _ Soin énergétique & accompagnements : www.tiffaladoula.com Elle avait peur de sa puissance. De celle que le patriarcat a demandé de taire. De celle qu’elle a tu pour être une petite fille sage. Elle avait confiance en son corps pour enfanter Mais elle avait peur de la puissance mammifère qu’elle avait tant cachée Elle savait que c’était si puissant que le libérer était trop effrayant. Elle avait même déconnecté de son rêve d’être artiste et de dessiner. Dessiner ses rêves, sa magie, dessiner dans cette connexion divine qu’elle ressentait lorsque son crayon partait. Sauf parfois en cachette pour elle-même quand c’était trop fort. Pourtant, elle allait enfanter. Et ces mois de vie en Elle décuplaient une puissance encore insoupçonnée. Mais dont Elle sentait l’effervescence qui bouillonnait. Comme si cela ne pouvait plus être retenu. Comme si le cadenas voulait céder à la cage qui l’avait enfermée. Cette vie en Elle lui offrait la possibilité d'un nouveau regard, d’une nouvelle perception. Et c’est là, depuis Elle-même, dans ce nouveau regard que j’allais l’accompagner. Accompagner ce qui devait être entendu. Car même son corps parlait, avec une douleur au dos. Celle de ses ailes de fées qui voulaient se déployer. Celle de ses ailes qui ne pouvaient plus s'empêcher de pousser. Car elle avait une grande connexion au Monde Végétal. Mais ça aussi elle l’avait tu des années, puisque cela pouvait paraître trop improbable. Pourtant, maintenant, elle s’entourait de personnes qui pouvaient l’entendre. L’entendre, la voir, la reconnaître et lui permettre de se refléter pour se voir. Car Être vu était une chose, mais Se Voir en était une autre. Alors, c’est ainsi que l’accompagnement se dessinait. Pour écrire son histoire à Elle. Son passage initiatique unique. Sur cette page blanche, nous avons utilisé sa propre passion pour le dessin. Afin que grâce au soutien de la visualisation, elle puisse aller connecter à cet espace en Elle. Afin qu’elle dépose sur cette feuille blanche, dont elle avait choisi la taille, la matière et les limites par sa forme, ses propres pacifications. Celle de la rencontre de la petite fille qu’elle avait été avec l’adulte qui est et apprend encore pour que fusionne ensemble de leurs savoirs un nouveau récit, un nouveau possible. Un récit pacifié. Je l’ai vu hésiter. Hésiter à saisir son crayon. Puis le tenir et partir. Partir du coeur, de son utérus, de son bébé, de son ego, partir de tout ce qu’elle était, car c’est Elle au complet qui était sacrée pour étaler ses couleurs, ses formes et mettre en empreinte ce qui avait habité la vision de cette rencontre entre la petite Elle et l’Adulte. Sais-tu ce qu’elle a dessiné? Un foulard. Un foulard rouge, rouge amour, rouge colère, rouge passion, rouge gêné, un foulard avec ses larmes, un foulard avec de la douceur rose. Un foulard en forme d’oiseau, libre au vent et accroché à une rose. Pas n’importe quelle rose, une rose sauvage du Bas du Fleuve. Elle avait dessiné ce foulard de son enfance qui était toujours sur sa tête, toujours bien apposé. Elle l’avait dessiné libéré de la contrainte d’un nœud, d’un ajustement sur une tête. Elle avait libéré sa propre tête, lâché ses cheveux, livrés à eux-mêmes et à l’air. Elle l’avait remis à ce foulard le poids des larmes, ainsi il a pu essuyer ce qui avait dû couler et les larmes avaient hydrater la rose. Une Rose bien fleurie et ses épines. Une rose avec une tige verte printanière. Elle avait accepté de renaître en acceptant toutes ses faces d’Elle-même. La puissance de toutes les émotions qui l’habitent, qui s’expriment. Elle avait accepté d’être cyclique, énergisée par les eaux du bas du fleuve et sa magie. Elle avait dessiné le Féminin Sauvage. Le féminin sauvage vivant, hydraté de ce qu’elle n’avait plus besoin de porter mais qu’Elle savait, avec une perception affinée, coeur éveillée, mental apaisé. Elle avait choisi de se déployer pour que ses ailes d’envergures puissent prendre leur place. Elle avait choisi de pouvoir parler aux plantes plutôt que de les entendre chuchoter en permanence, de laisser les papillons se poser sur Elle plutôt que de les chasser, de marcher pieds nus sur l’herbe plutôt qu’en bottillons à en avoir mal aux pieds. Elle s’était choisie Elle. et Elle savait qu’ainsi, Elle changerait le Monde à sa manière, libre comme l’air, sacrée comme jamais. Elle s’était souvenue de ce petit garçon qu’elle trouvait mignon à l’école primaire, et qui lui avait demandé: “pourquoi mets- tu toujours ce foulard sur ta tête?” Elle s’était sentie jugée et avec le recul elle a compris qu’il l’avait vu depuis toujours, et que ce ressenti expérimenté permettait 30 ans après qu’elle se rappelle à elle-même et qu’elle puisse se Voir depuis l’intérieur même de cet ancien reflet externe. Elle avait réconcilié la petite fille et l’adulte. Elle était devenue papillon. Elle était maintenant prête à plonger dans l’abandon de la Vie. La Vie qui oeuvre L’Expérience de vie qui se vit Car elle avait retrouvé sa propre Foi Pas de celle des dogmes religieux Pas de celle des carcans patriarcales De celle qui apporte la confiance et la sérénité Même quand l’air pouvait brassé Parce qu’elle avait vu au delà des Voiles Alors que bientôt elle laisserait couler ses flots À travers son corps pour œuvrer au service de la Vie. De la vie plus grande que Soi. Et puis cet enfant, était venu se présenter dans ses rêves, lui dire son prénom, lui dire enchantée, lui tenir la main et elle savait qu’elle avait eu accès à une Vérité en Elle. Car le Monde des Rêves apportait des réponses parfois inattendues mais incroyables. Et sa Doula savait qu’elle disait vrai, puisqu’elle était là pour ça. Être présente à ce qui Est. Accompagner la vie qui œuvre par elle-même. Comprendre que la sérénité, c’est pas de ne pas avoir peur, de ne jamais stresser, c’est d’avoir la Foi. *Tu vois des fautes d'orthographes? Chut, fais pas attention, j'écris avec une main et un bout de mon sein allaitant sur mon clavier collant de bon lait parfois un peu trop tard le soir !
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AuteurAccompagnante aux passages de vie passionnée, vous pouvez aussi me suivre sur les réseaux sociaux @Tiffa La Doula. Archives
October 2024
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