Par ce/ceux que l’on touche et qui nous touche. Qui parfois n’est pas à nous, quand la sensibilité décuple les sens et vient nous prendre sans consentir concrètement mais conçoit autrement avec le possible existant et puis prendre conscience pour ajuster, parvenir à réaliser et pourquoi pas réguler. Touché.e par les larmes. Les larmes de joies ou de peines. La larme qui roule sur la joue et touche la peau devenue saline et la sentir s’amplifier de l’air qui vient changer sa température. Les larmes qui touchent au cœur de l’Être celui ou celle qui voit l’autre pleurer, déversant son flot liquide les remettant à plus grand que Soi. Touché.e par la cyclicité, la météo, ce qui ne se contrôle pas toujours. La cyclicité de mon Être intérieur, de mon corps, mes menstruations, de mes rêves en temps Kairos, de ceux en temps chronos, de ceux en temps jemenfoutiste. La cyclicité extérieure à moi, de ce qui ne m’appartient pas. Prendre compte de ce toucher existentiel depuis toujours en revenant à cet espace préconceptif de mon Être, puis cette vie intra-utérine. Depuis cet utérus parfois empreint de mes lignées et de son histoire. De ce qui sera empreint de la mienne. De cet utérus qui m’abrite et des émotions de Celle qui le loge en son corps. De tous celles et ceux qui ont été croisés pendant que j’étais dans ce ventre rondeur. Ceux et celles qui ont posé et déposé leurs mains sur Moi à travers Elle. Peut-être avec ou sans consentement, peut-être avec ou sans la conscience de l’importance du toucher et de ses mémoires. Touchée de ces lumières et sons qui variaient mais imaginative de cet extérieur terrien et de mes sens qui se décuplaient pendant ces mois où mon corps se fabriquait une multitude de cellules à la fois. Ces mois où je me matérialisais dans ce milieu aquatique, flottant mais préparant l’union de moi-même à la gravité terrestre qui ancrerait mon corps et mon esprit. Ces mois, où j'ai consenti à la Vie puisque je suis Vie. À me laisser toucher par les blessures et les joies que j’allais expérimenter comme humaine. Toucher le corps, toucher le cœur, toucher l’esprit. Touchée par le collectif ou l’individuel. Être touchée, me laisser toucher, toucher l’autre consciemment. Être libre du toucher. Libre sur le Territoire. Dans le mien d’abord, Celui du collectif, Libre dans mes limites, Libre dans mon lousse. Libre du toucher, Qu’il soit ou pas. Point. Toucher/ée par les mots, par l’amour, les déploiements, les regards profonds, les câlins. Toucher/ée du sens de la perception sur la notion de pacification. Touchée par mon amie, dans sa posture de Celle qui accompagne, Celle reliée à l’Esprit du Cheval, de Celle qui tient sa harde d’animaux majestueux et loin d’être petits de taille, elle pas si grande mais grande de son ampleur, de son coeur, de qui elle Est et d’ensemble faciliter un atelier pour déployer ce qui Est. Touchée de lier, de partager, de se laisser porter par ce qui doit se présenter. Touchée de Celles qui disent oui à cette journée, d'apposer un toucher distancé, énergétique, proximal, sécuritaire, éveillant les nuances du consentement au-delà du Oui verbal, dans le ressenti du corps, vibratoire, de l’autre, du vivant. Cette conscience que la proximité aux passages vie que sont la Mort et la Naissance m’a permis de déplier. Savoir que le toucher peut-être bien plus qu’une main apposée. Accéder à l’intérieur de l’autre, à quelque chose de plus grand. Faire offrande d’images, de mots, de ressentis, d’éveil, de possibles, d’Amour. Touchée physiquement, émotionnellement, intérieurement, extérieurement, par bien plus grand, par bien plus petit, par ce fil tissé qui se tisse, par le temps compté décompté. Touchée | Toucher Point. Journée de retraite cofacilitée avec ma chère Laetitia de Chemins de traverse et ses grands collègues les chevaux, moutons, âne sur sa Terre. Rencontre en soin énergétique conscient avec guidance disponible: www.tiffaladoula.com *Tu vois des fautes d'orthographes? Chut, fais pas attention, maman allaitante de 3 enfants unschooling, j'écris avec une main et un sein sur mon clavier collant de bon lait parfois un peu trop tard le soir !
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AuteurAccompagnante aux passages de vie passionnée, vous pouvez aussi me suivre sur les réseaux sociaux @Tiffa La Doula. Archives
Octobre 2024
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