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Ac-cueillir des rêves

5/12/2025

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C’est un début d’après-midi grisonnant et assez froid, au point de frissonner sans mon coupe-vent, lorsque j’arrive à Rimouski ce samedi de printemps. Pourtant, il me suffit d’approcher de cette petite boutique nichée en plein cœur du centre-ville pour sentir à quel point elle est chaleureuse. Cette boutique est celle de mon amie Charline, qui a mis au monde le rêve de La Bohème - beauté pour l'âme il y a maintenant 2 ans. Une boutique pleine de charme, d’élégance, et comme son slogan le souligne, de beauté. Je suis d’ailleurs chaque fois touchée, en étant dans sa boutique, d’entendre autant de fois des personnes dire à quel point c’est beau lorsqu’iels rentrent, même lorsque ce n’est pas leur première fois.

Ce qui me touche, c’est qu’elle ait rêvé un jour cette proposition d’offrir de la beauté pour l’âme, de lui avoir concrètement donné naissance, et que ce soit vraiment ce que Charline offre à l’humanité, cette beauté à laquelle elle offre un accès généreux, au point que chacun.e puisse la nommer à haute voix du cœur en émoi.

Et c’est dans cet endroit que j’ai eu la chance de poser ma petite Valise à Rêves cette dernière fin de semaine. Alors que Charline me fait une place sur son comptoir pour déposer ma valise à la vue de celles et ceux qui franchiront les portes de la boutique, je dispose mes affaires. Charline ouvre la porte à 12h, heure d’ouverture. Je suis fébrile et joyeuse, vulnérable et choyée.
Je vais devoir conter ce projet, je vais devoir le nommer à répétition à du monde qui ne l’attend pas nécessairement.

Je suis sécure de ce lieu et de cette amie qui a dit OUI à cette proposition. Et Charline prend le temps de m’introduire chaque fois et souligne ma venue afin que je puisse prendre la parole auprès de sa clientèle.
Sur la route, alors que je m’en venais, encore adoucie de la vue du Parc du Bic, je me souvenais de cet accompagnant qui me disait : “Ce n’est pas obligé d’être violent, mettre au monde un projet, ça peut attendre que tu n’aies plus la chienne, ça peut se faire dans la douceur.”
Et sa phrase a repris tout un autre sens, bien plus profond, en ressentant mon corps. Mettre au monde ce projet était doux dans mon corps, mon ventre était apaisé et apaisant.
Pas forcément parce qu’il était tout au point, parfait, sans évolution possible. Bien au contraire, il avait encore tout à évoluer, et c’était exactement toute la beauté, comme celle de mettre au monde un enfant. La naissance ne serait qu’une porte d’entrée pour un chemin à marcher qui pouvait prendre tant d’issues.
Mais c’était doux en moi, de sens, d’évidence, de sa naissance, de sa façon d’avoir été porté et préparé. Ce n’était pas violent, je n’avais pas la chienne, sans pour autant n’avoir aucune vulnérabilité.
J’aimais être vulnérable dans cette sécurité, d’une sincérité de ce que je présentais, parce que cela venait d’un endroit que les mots ne content pas. Parce que cela n’était pas juste pour faire, promouvoir, performer. C’était moi, dans ma profondeur, de ce qui me touche face au monde. C’est vulnérable et pourtant c’est évident.


Et puis, l’accompagnement à la naissance comme à la mort m’avait permis de naviguer différents espaces et de grands apprentissages nourrissant en mon être tout ce qui en serait habité maintenant.

Ainsi, les premières personnes sont arrivées dans la boutique. Le discours s’affine, se prononce de mieux en mieux grâce à chaque rencontre, chaque réaction... Même lorsqu’une personne reste de marbre, ne réagit pas, je suis touchée, car cela me permet de voir comment les naissances et les morts m’ont enseignée. De ma personne et des autres. Ces personnes me font penser aux médecins lorsque je suis à une naissance qui ne me calcule pas, pas un bonjour, pas un regard. J’ai tellement appris de ces personnes, de ces réactions, à naviguer les traversées avec ces circonstances, que là, debout avec mon projet loufoque, cela ne me déstabilise pas. J’aurais sûrement tremblé il y a quelques années. Cela me nourrit encore de ces naissances pleines de sens, de tout ce qu’elles sont, où il n’y a rien à convaincre ou à être convaincu. Je n’attends rien de précis, je propose simplement. Le tissage du rêve, lui, fait son œuvre même dans ces silences. Il n’a pas toujours besoin que l’on lui dise. Il agit. J’ai appris à m’abandonner à la confiance de ces espaces de la naissance. Et parfois, quand je doute, j’ai appris à m’entourer de personnes qui croient, iels aussi, pour leur demander de me rappeler et de revenir au centre.
Cette fois, ce fut en étant aux côtés de Charline et visitée par mes ami.e.s que j’ai eu ce support.
C’est par la visite de mon amie Betti, qui m’a demandé d’installer une valise à son bureau, en plus de venir me voir et de déposer un rêve dans la valise.
C’est par la visite de mon ami Cyan, qui a passé un moment avec nous et qui nous a pris en photo et a promu l’événement autour d’ael.


Et puis, il y a ces rencontres, de sourires, d’écoute, d’humanité, de lumière, de tendresse. Des rencontres qui marquent mon cœur de ce qu’elles permettent de clarté. La valise se remplit de rêves. Le rêve, c’est intime, je le considère. Comme une naissance. Il y a des personnes qui n’ont plus de rêves, ne les savent pas ou les gardent enfouis. Jusqu’à cette femme, qui doit réfléchir, car elle est justement dans ce passage de vie où elle aimerait “trouver son rêve”. C’est Charline qui lui dit : “Alors c’est peut-être cela, ton rêve, de trouver ton rêve.”

C’est ainsi qu’elle le dépose dans la valise parmi les autres rêves qui y sont déjà. Il y a des rêves pour des mères, des rêves pour des ami.e.s, des rêves pour notre monde, des rêves pour nos nuits et pour nos vies. Il y a aussi des personnes qui ont souhaité contribuer à mon rêve en disant que ce sera le leur que le mien se réalise, car ce sera pour tout le monde que cela sera bénéfique. Il y a beaucoup d’Amour chaque fois qui circule. Car même dans l’abstinence, le rêve, par la proposition, fait acte de présence.


Et peut-être que, d’une mise en vue du rêve par cette proposition, ces personnes qui ne savent pas leurs rêves seront plus en contact avec ces rêves. Ou pas. Ce qui devra fera son œuvre.

Ainsi, dans de belles conversations de rêves, de projets, de vie, Charline et moi avons quitté la boutique à sa fermeture. Le cœur en grâce. Le rêve de me déposer un jour avec cette valise, dans la rue ou dans un lieu où des passants pourraient, de leur plein gré, déposer un rêve et pouvoir remplir un fil suspendu de rêves pour notre monde.

Je suis rentrée chez moi, 4 humain.e.s accourant pour savoir : “Alors, Maman, as-tu amassé des rêves ?”
D’une proposition sortie de mon ventre, c’est toute une famille qui se réunit.
Et puis, ce dimanche, parmi les multiples intentions me soulignant comme Mère, j’ai reçu moi aussi un rêve. Le plus beau de tous.
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Il me reste quelques rencontres de rêves et d’accompagnement à la naissance cette semaine, parmi les valises à boucler et les logistiques d’avant voyage. Et un cercle Rêves et chevaux avec Laetitia de Chemins de traverse. Il reste 3 places seulement ce vendredi.
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Et ainsi, remplie de ces rêves, je troque ma valise à rêves, le temps d’un temps, contre une plus grosse valise de vêtements et probablement de plein d’autres choses de ce voyage en terre d’origine et de mon propre rêve.

J’ai le ventre qui spin à 100 à l’heure, mais l’esprit encore assez clair pour rêver la nuit et avoir la disponibilité de me souvenir. Je vous laisse sur ce rêve, que je vous partage, parce que vous êtes plusieurs à y avoir contribué :
“Cette nuit, j’ai rêvé que l’on se garait avec notre voiture. Nous sommes tous ensemble, en famille. Tout est différent et pourtant tout me semble connu. Il n’y a pas beaucoup de places entre les voitures pour ouvrir la porte. Mais assez pour que, lorsque je vois soudainement ma cousine passer, je puisse l’entrouvrir pour l’interpeller. Il y a d’un coup beaucoup de places, car je suis sortie facilement la retrouver, comme si le parking s’était vidé et qu’il n’existait que nos retrouvailles. Nous nous serrons dans les bras. Toute la vue autour se dégage et je peux voir où je suis. Je comprends que je suis là, à Madagascar. Je vois les collines, le Rova, je vois clair et en hauteur. Et alors je pleure. Je pleure des larmes maintenues. Non pas des larmes de souffrance ou de peine, des larmes de joie, des larmes d’amour, des larmes de soulagement d’être ici, des larmes de retrouvailles.”
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